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Pour toi Serge
Tu dors dans mon coeur
Quand l’étoile de tes yeux s’échappe de mon rêve
Il ne reste en mon âme que des brouillards de larmes
Je regarde dans mes mains ton ombre qui s’enfuit
Et les mots perdus prennent des chemins d’exil.
Je ne cesse de crier ton nom dans l’écho du matin
Mais la levée du vent né de l’aube sommeille encore
Le soleil brûle mes doigts, enflamme ma raison,
Épuise les heures pris à te chercher et à te retrouver.
Le temps s’est envolé, sous la voûte des nuages.
Et ton image restée dans la plénitude de mes désirs
Fait naufrage en mes berges blanches, oh mon ile
Tu dors toujours bercer sur les vagues de mon cœur.
©Janedeau
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Dédié pour Serge
Dans mon pays d’exil
Dans mon pays d’exil, tu es là dans le bruissement du silence.
Les accords de ta voix dans la nuit reviennent hanter mes rêves.
Comment oublier ton visage quand ton image fait naître l’aube?
C’est le soleil échappé de tes mains qui vient loger dans mes yeux
Et ses cent milles milliers d’étoiles abordant mes berges blanches
Qui enlacent les frissons de ton ombre dans la pénombre du matin.
Au plus profond de mon être, résonnent les pas de l’absence.
Et les heures fuyantes cherchent à arrêter le temps qui passe.
Dans la mêlé, brisée je meurs toujours un peu plus chaque jour.
Sans toi mon bel amour, j’erre, éplorée dans les déserts arides
Ne cueillant que des bourgeons de fleurs nées après la pluie.
Aussi vite ouverts, aussi vite fanés quand grelotent les nuits.
Dans mon pays d’exil, je n’ai que ton souvenir heureux
Que l’immensité de tes yeux pour boire tes sourires.
Ma faim ne reste que sur ton rêve me remplissant d’amour.
©Janedeau
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Serge, si tu avais pu m’aimer
Si tu avais pu m’aimer
Le soleil suspendu aux rives des cieux m’aurait remarquée.
Et la mer dans laquelle je baigne mes espoirs, unirait nos âmes
Mais les étoiles des déserts sont tombées dans mes yeux
Et dans l’hiver recouverte de sable, je me suis perdue.
Je scrute encore désormais dans les chemins de brume
Le pays des rêves qui t’habite, celui qui a pris mon cœur.
Vois dans les méandres de mes silences, la toile de ton ombre
Ton absence résiste aux intempéries de ma folle détresse.
Ses brûlures du cœur crépitent au feu de ma raison
Car tu sèmes la brise qui t’emporte au bleu de mes rêves.
Tu as été le grand amour de ma vie et aujourd’hui encore
Sur la toile des tentations, je cherche en vain ton visage.
Ô algue des flots perdus, reviendras-tu boire ma muse
Étreindre mon bonheur quand je serai dans tes bras ?
©Janedeau
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C'est pour toi que j'écris
Quand je pense à toi, le ciel s'étend dans mes yeux.
Ma plume s’envole au-delà des ruisseaux d’eau.
C’est pour toi que j’écris, pour toi que je suis belle
J’ancre les mots d’amour au port de ton image.
Vois dans mon cœur il n’y a que toi, toi que j’aime.
Oh ma sarcelle grise, tu peins mes folles ivresses.
Mon âme chavire à force de te chercher et t’attendre.
Je mets le monde à l’envers pour ne voir que toi.
C’est pour toi que j’écris, que j’encre des mots bleus.
Mon amour pour toi connait le langage des oiseaux.
Parle-moi, dis-moi que tu penses toujours à moi.
Qu’un jour, à ma suite, tu viendras, plein de rêves
Les bras chargés de désirs et de soleil dans les mains.
Que la vallée des rivières bleues sera notre gîte.
Pardonne-moi ce désespoir qui parfois m’embrume,
Parfois si ma plume se pose sur la cime des vagues.
Ton absence force les barrages de ma solitude.
Mon grand lit si froid n’habite que douleurs et larmes.
Oh vois ce tremblement dans ma voix qui te supplie
De venir étendre du bleu sur la surface de ma lune.
Quand je pense à toi, le ciel s’étend dans mes yeux
Ma plume s’envole au-delà des ruisseaux d’eaux.
©Janedeau
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Tu es dans ma pensée
Quand s’éveille le soleil au petit matin
C’est la clarté enneigée qui t’appelle.
Les grands champs t’ouvrent les portes,
Errer en toute liberté retient ton cœur.
Et moi restée seule au bord de ma fenêtre,
Sur des vagues de tristesse, je divague.
Le jour à peine levé, c’est la nuit qui écrit
À l’encre de l’aube, mes rêves de toi.
L’hiver me recouvre de poussière d’étoiles
Dans les échos du vent, je cherche ton nom.
Où es-tu mon grand amour, m’as-tu oublié ?
Moi je suis restée ancrer au soleil de l’automne.
Vois au fond de mon cœur, la terre est belle
Il y a des fleurs en cette saison des pluies.
Les belles couleurs t’honorent d’amour
À penser à toi, mon âme s’enflamme.
Je pense encore au soleil entre tes mains.
Mes désirs de toi n’ont pas quitté le port.
Je voudrais sur les routes, que tu me vois
Je voudrais réécrire la page de notre amour.
Chaque jour qui vient, ta pensée me berce
En chaque instant, je me languis de toi.
Je n’arrive pas à espérer d’autres lendemains
Sans toi, la vie à un goût de cendre.
©Janedeau
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