C'est pour toi que j'écris

Quand je pense à toi, le ciel s'étend dans mes yeux.

Ma plume s’envole au-delà des ruisseaux d’eau.

C’est pour toi que j’écris, pour toi que je suis belle

J’ancre les mots d’amour au port de ton image.

Vois dans mon cœur il n’y a que toi, toi que j’aime.

Oh ma sarcelle grise, tu peins mes folles ivresses.

Mon âme chavire à force de te chercher et t’attendre.

Je mets le monde à l’envers pour ne voir que toi.

C’est pour toi que j’écris, que j’encre des mots bleus.

Mon amour pour toi connait le langage des oiseaux.

Parle-moi, dis-moi que tu penses toujours à moi.

Qu’un jour, à ma suite, tu viendras, plein de rêves

Les bras chargés de désirs et de soleil dans les mains.

Que la vallée des rivières bleues sera notre gîte.

Pardonne-moi ce désespoir qui parfois m’embrume,

Parfois si ma plume se pose sur la cime des vagues.

Ton absence force les barrages de ma solitude.

Mon grand lit si froid n’habite que douleurs et larmes.

Oh vois ce tremblement dans ma voix qui te supplie

De venir étendre du bleu sur la surface de ma lune.

Quand je pense à toi, le ciel s’étend dans mes yeux

Ma plume s’envole au-delà des ruisseaux d’eaux.

©Janedeau

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Tu es dans ma pensée

Quand s’éveille le soleil au petit matin

C’est la clarté enneigée qui t’appelle.

Les grands champs t’ouvrent les portes,

Errer en toute liberté retient ton cœur.

Et moi restée seule au bord de ma fenêtre,

Sur des vagues de tristesse, je divague.

Le jour à peine levé, c’est la nuit qui écrit

À l’encre de l’aube, mes rêves de toi.

L’hiver me recouvre de poussière d’étoiles

Dans les échos du vent, je cherche ton nom.

Où es-tu mon grand amour, m’as-tu oublié ?

Moi je suis restée ancrer au soleil de l’automne.

Vois au fond de mon cœur, la terre est belle

Il y a des fleurs en cette saison des pluies.

Les belles couleurs t’honorent d’amour

À penser à toi, mon âme s’enflamme.

Je pense encore au soleil entre tes mains.

Mes désirs de toi n’ont pas quitté le port.

Je voudrais sur les routes, que tu me vois

Je voudrais réécrire la page de notre amour.

Chaque jour qui vient, ta pensée me berce

En chaque instant, je me languis de toi.

Je n’arrive pas à espérer d’autres lendemains

Sans toi, la vie à un goût de cendre.

©Janedeau

Musique triste

L’étoile restée dans mes yeux

C’était hier encore que les étoiles restées dans mes yeux

Partaient à la dérive de ton île, île errante sur les flots.

Au milieu des vagues et des tempêtes, je me suis perdue

J’ai rempli de nuages, mes yeux, ô oasis tarie, désert asséché.

Tristesse au bleu de mon cœur, j’ai l’âme qui se meurt

Cela fait mal d’être lié à ma seule compagne, la solitude.

Il y a déjà deux ans et demi de passées sans toi

Je n’ai pas oublié tu sais, l’hiver a gelé mon âme

Je ne suis plus cette petite fille qui voulait vivre

Les rêves vont encore plus loin qu’à ta rencontre.

J’ai perdu la foi, j’ai perdu tes sourires, je divague

Sur un océan fané où seule murmure la tristesse

Tu n’es pas là, tu ne viendras pas, c’est le néant

L’étoile restée dans mes yeux veut mourir.

©Janedeau

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22 novembre, date mémorable

C'est l'anniversaire de mon bien aimé

Je n'ai pas oublié,

Je te souhaite tout le bonheur du monde !

Cœur de vent

Tu m'as quittée sans rien me dire

Tu te promènes avec une autre, je crois

Mais dans mon cœur, tu es resté.

Ma peine est inguérissable

Tu portes le ciel au bout de tes mains

Et les grands vaisseaux blancs des nués

S’emparent de mes larmes qui ne coulent plus.

Je suis devenue comme un désert en hiver

Dans mes pensées, tu prends place

Et tu te faits soleil au creux de mes reins

Je pense à toi, je te désire, je veux te voir

Mais cette folie divague dans mon âme.

Ma foi m’a quittée, je me sens perdu

Je sais que je ne te reverrai plus

Tu ne viendras pas au pays de mes rêves

Tu ne me diras pas ses mots tant espérés.

Ô cœur de vent, mon grand amour

Désert des grandes étendues fleuries

Tu respires l’été, parfume mes émois

Pour toi, je décrocherais le soleil.

Vois, tu fais naufrage dans mes yeux

Même au grand jour appareillant,

Les étoiles m’habillent de rêveries

Ô si tu pouvais m’aimer…

©Janedeau

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Mon compagnon d’Eden

C’est avec toi, que je longe les berges du grand fleuve

Qu’a ta source limpide, je bois tes mots d’amour.

Tes silences comme des rayons d’ors m’attirent,

M’offrant des soleils levants sortant de ta bouche.

Tu te promènes avec l’euphorie de mes rêveries.

Les mains dans tes mains, j’effleure tes frissons.

Tu es mon amour, mon compagnon des beaux jours

Et les hivers brûlent sous nous nos pas tel un brasier.   

Vois comme l’été traine sur les pavés asphaltés

Emportant ta solitude se fondre en mes ivresses 

Tu habilles mes désirs de toi, je gite en ton cœur.

L’amour qui sommeille en toi tarde à s’éveiller.

Les grandes allées d’octobre défilent sur des paysages

Revêtus d’un millier de coloris d’automne, ô lune rousse

Que je contemple sous tes cils quand tu rêves de moi

Quand ébloui par tant de beauté du cœur, tu m’aimes.

©Janedeau

Je rêve et je rêve et j'espère en ma foi